«Les médias sociaux humanisent notre capacité à reconnecter la démocratie», a indiqué Adriel Hampton, conférencier invité à Gravity Summit le 8 novembre 2010 (Brandman University, Chapman’s OC Campus, Orange County, California) à propos des médias sociaux et du gouvernement. Voir la présentation de Adriel Hampton sur son blogue WiredtoShare.
Dans un monde marqué par la méfiance et la suspicion envers le gouvernement, humaniser un politicien s'avère un excellent moyen de gagner la confiance des citoyens. On pourrait parler d’une bonne première impression, d’une certaine manière. Cela permet de réintégrer l’humain dans le rapport gouvernement/citoyen. Basé sur un échange One-to-One (avec une tendance naissante au One-to-Few), l’internaute n’est donc pas face à un «nom de marque» débitant de l’information, mais face à de réelles personnes travaillant pour le gouvernement, que l’on peut identifier dans le plus souvent des cas (nom, prénom, ministère, agence, etc.).
«C’est l’ère de la participation du consommateur. Le vieux modèle était Informer, persuader et rappeler. Le nouveau modèle est celui de Démontrer, impliquer et participer». (Mich Mathews, à la tête de Marketing Microsoft)
Adriel a cité plusieurs CIO et CEO en exemple. Notons celui du Canadien Chris Moore, CIO de la Ville de Edmonton, mentionné pour son excellente utilisation de Twitter pour s'engager avec les gens. Il a également évoqué le récent colloque Beyond 2010 s'étant déroulé simultanément à Edmonton et Birmingham (au Royaume-Uni).
Lors de cette conférence, Adriel Hampton a dressé une longue liste de projets pouvant être réalisés en lien avec les médias sociaux - par exemple, des outils permettant de poser des questions au conseil municipal, d'autres suscitant la participation au processus budgétaire, ou encore la ludification - qui peuvent réellement générer de l'empowerment des gens. Il a démontré qu'il existe de nombreuses possibilités de solutions de «co-création» entre les citoyens et un gouvernement.
«Cela devrait être plaisant d'être un citoyen», a souligné Adriel Hampton. Impliquez les gens au début du processus. Générez davantage d'auto-détermination. Pensez «Gouvernance!», a-t-il conclu avec enthousiasme.
1 commentaire:
Bonjour Lyne, merci pour ce billet !
J'ai d'ailleurs cru remarquer que l'e-démocratie est le penchant online de la démocratie participative, popularisée par S. Royal en 2007 mais évidemment peu ou prou pratiquée par d'aucuns depuis heureusement bien avant les dernières présidentielles.
Ceux qui sont intéressés par les politiques et les médias sociaux vont adorer l'interview de Benjamin Lancar, "cuisiné" pendant 20 minutes sur les thématiques suivantes : e-réputation, personal branding, réseaux sociaux, ...
Pas encore en ligne car montage demain, mais RV le 15 novembre sur le nouveau site http://www.mycommunitymanager.fr/ pour retrouver l'interview en vidéo :-)
Publier un commentaire